CONSEIL CONSULTATIF DE LA JEUNESSE

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REUNION DE TRAVAIL ENTRE LE CCJ ET LA JEUNESSE DE L’UDH-YUKI

En phase avec le point VI du plan d’action 2020 du Conseil consultatif de la jeunesse, axé sur l’organisation des concertations avec les structures politiques et apolitiques des jeunes, le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil, sous les auspices de son Secrétaire Exécutif, monsieur Juste Bernardin GAVET, a eu le mardi 30 juin 2020 à Brazzaville, une réunion de travail avec la jeunesse de l’Union des Démocrates Humanistes(UDH-YUKI).

Plusieurs questions ont été abordées, notamment la pandémie du coronavirus et ses effets en milieu jeune, la récurrente question de l’emploi des jeunes, le phénomène de violence en milieu urbain, ainsi que le rôle éducateur de la jeunesse dans le processus électoral dans notre pays.

Après des fructueux échanges, la délégation de la jeunesse de l’UDH-YUKI qui estime accompagnée le Conseil dans ses missions, a promis soumettre une série de propositions dans divers domaines sur les questions liées au plein épanouissement de la jeunesse.

Il sied de rappeler que la délégation de la jeunesse de l’Union des Démocrates Humanistes(UDH-YUKI) était conduite par son Président National monsieur Dedja Lucreche NGUEDI.

Le CCJ

CCJ SUR L’ADOPTION DE SON RAPPORT EXERCICE 2019 ET SON PLAN D’ACTION 2020

Ce lundi 22 juin 2020, le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil consultatif de la jeunesse a eu séance de travail, afin d’adopter le projet de rapport exercice 2019 et le projet de plan d’action prioritaire pour cette année 2020.

Sous la houlette de son Secrétaire Exécutif, monsieur Juste Bernardin GAVET, le Secrétariat Exécutif permanent, après des fructueux échanges, a adopté ces deux documents importants et indispensables pour la vie de cette institution, sur qui les jeunes congolais fondent un grand espoir.

Le premier document fait le point de l’ensemble des activités menées au titre de l’année 2019, tandis que le second fait une projection sur l’avenir de cette institution dont la tenue de son assemblée générale qui de plus en plus passionne ses membres.

Conscient des attentes des jeunes, et particulièrement celles des membres de l’assemblée générale, le Secrétariat Exécutif Permanent a adopté en toute responsabilité le plan d’action 2020 qui intègre les préoccupations de ceux-ci.

Toutefois, il convient de souligner que le retard sur l’adoption de ces documents est la conséquence de la crise socio-sanitaire due à la Covid-19, qui a bouleversé les agendas et programmes de plusieurs institutions dans le monde.

CCJ

CCJ ET CNJMC SUR LA DISPARITION DE KOLO KAHSOUM

Après des mois des travaux de rénovation de son siège, couplés à la crise sanitaire liée à la pandémie à coronavirus (Covid-19), le Secrétariat Exécutif Permanent du conseil consultatif de la jeunesse a repris ses activités  le lundi 15 juin 2020.

Ce mardi 16 juin 2020, le Secrétariat Exécutif Permanent du conseil consultatif de la jeunesse a reçu en audience la Coordination Nationale de la Jeunesse Musulmane du Congo, conduite par son Président Cédric MOLEKA TSIBA, venue annoncée officiellement la disparition de son Secrétaire Général, Monsieur KOLO KAHSOUM, membre de l’assemblé générale du Conseil consultatif de la jeunesse pour le compte des confessions religieuses, nommé par décret n° 2019-59 du 28 mars 2019.

Au nom du Président de la république son Excellence Denis SASSOU NGUESSO et de l’institution dont il a la charge de conduire, Juste Bernardin GAVET, Secrétaire Exécutif du Conseil Consultatif de la Jeunesse a adressé les condoléances à la jeunesse musulmane du Congo dans son ensemble, ainsi qu’à la famille éplorée.

Par la même occasion, il a informé ses interlocuteurs sur la procédure de remplacement d’un membre de l’assemblée générale, conformément aux dispositions de l’article 8 de  la loi organique no 15-2018 du 15 mars 2018 déterminant l’organisation, la composition et le fonctionnement du Conseil consultatif de la jeunesse.

 Une minute de silence a été observée en hommage au disparu.

En savoir plus sur le décès de Kolo KAHSOUM

Le CCJ

 

CCJ: DECES DE “KOLO KHASSOUM” MEMBRE DE L’ASSEMBLEE GENERALE

Le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil consultatif de la jeunesse a la profonde douleur d’informer aux membres de l’assemblée générale de la disparition inopinée de monsieur KOLO KHASSOUM le vendredi 05 juin 2020, des suites d’une courte maladie.  Membre de l’assemblée générale nommé par décret n°2019-59 du 28 mars 2019.

À cet effet, le Secrétariat Exécutif Permanent adresse ses sincères condoléances à la famille biologique du disparu, ainsi qu’à toute la communauté musulmane du Congo.

Pour votre gouverne, c’est en qualité de jeune représentant les confessions religieuses qu’il a été nommé par le Chef de l’Etat son Excellence Denis Sassou Nguesso.

Ancien étudiant de la Faculté de Droit de l’Université Marien Ngouabi, Secrétaire Générale de la Coordination Nationale de la Jeunesse Musulmane du Congo, KOLO KHASSOUM a toujours prôné le vivre ensemble et le dialogue intercommunautaire.

Le CCJ

COMMUNIQUE DE LA COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA PANDEMIE DE CORONAVIRUS

Il s’est tenu ce jour jeudi 28 Mai 2020, de 11h30 à 14h25, par visioconférence et sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, la 4ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. 

Ont été invités à se joindre aux Membres de la Coordination Nationale les Professeurs Fidèle YALA et Antoine Ange ABENA, respectivement président et vice-président du Comité d’experts. 

Un (1) seul point était inscrit à son ordre du jour, à savoir :

    – Examen du 4ème Rapport de la Task Force à la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19, portant sur le déroulement de la première phase du déconfinement progressif et par paliers engagé depuis le 18 mai 2020 ;

       Présentation du 4ème Rapport de la Task Force

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille Public, Président de la Task Force, a rappelé que notre pays s’est, depuis dix jours, engagé dans la mise en œuvre du premier palier du déconfinement.

Le Ministre d’Etat ONDONGO a précisé que l’épidémie n’a pas arrêté sa progression dans le pays. Le virus continue, en effet, à circuler sur notre territoire. Ainsi, le 13 mai dernier, date de la troisième session de la Coordination nationale, le Congo comptait 341 cas de contamination ; à la date du 27 mai 2020, il y a 571 cas, soit une progression de plus de 55% en dix jours.

Ce constat a amené la Coordination Nationale à souligner la nécessité de suivre, jour après jour, l’impact du déconfinement sur l’évolution de la maladie. Cette situation amène les pouvoirs publics à adapter la riposte à cette évolution de la maladie.

  1. Le respect des mesures de protection individuelle et collective.

Tout en rappelant l’importance du lavage régulier des mains et de l’observation de toutes les bonnes règles d’hygiène individuelle, il s’est agi d’évaluer l’application des obligations suivantes.

   a/ Le port du masque.

Aujourd’hui, à Brazzaville comme à Pointe-Noire, l’on observe que la quasi-totalité des citoyens se trouvant sur un espace public ouvert ou fermé, ou dans des moyens de transports collectifs ou privés, portent un masque.

Dans les communes et les chefs-lieux de district, le port du masque se généralise également. Cependant, un certain déficit est observé dans l’arrière-pays. La Coordination Nationale invite donc les pouvoirs publics à accélérer la distribution gratuite des masques dans ces zones où les populations ne disposent pas des moyens de les acquérir.

D’autre part, la Coordination Nationale, outre l’obligation de poursuivre les actions de contrôle, constate la nécessité de mener des opérations de communication afin d’enseigner aux populations la manière convenable de porter ledit masque.  

Elle appelle les ministères en charge de l’industrie et de la santé à diffuser auprès des producteurs locaux et du grand public les normes à respecter pour la confection des masques.

   b/ la distanciation sociale.

Elle n’est, hélas, pas strictement respectée dans les moyens de transport en commun (autobus) et autres moyens de transport publics (taxis) et véhicules des particuliers.

Elle est encore plus difficile à respecter sur les trottoirs, aux arrêts de bus, dans les centres commerciaux, dans les marchés et dans certaines administrations publiques, et ce aux heures d’affluence.

Aussi, la Coordination Nationale, tout en invitant au renforcement des contrôles du respect de la distanciation dans les autobus, les taxis et les véhicules des particuliers, rappelle la nécessité de procéder au contrôle de ladite distanciation   sur les trottoirs, les emplacements d’arrêts de bus, les centres commerciaux, les marchés, les administrations et établissements publics accueillant les usagers des services publics.  

  1. La reprise de la circulation et des activités économiques.

   a/ La reprise de la circulation.

La reprise intense de la circulation, avec le non-respect strict du port du masque et de la distanciation sociale, augmente le risque de propagation accélérée du coronavirus dans nos deux plus grandes ville, Brazzaville et Pointe-Noire s où l’on trouve le plus de personnes contaminées (97% du total des contaminations dans le pays).

Il est à déplorer que la mise en application des mesures limitant le nombre de passagers dans les véhicules de transport en commun ait pour conséquence de généraliser le phénomène de morcèlement des trajets dit « demie-terrain ».  

La Coordination Nationale appelle à une concertation entre les pouvoirs publics concernés (Président de la Task Force, Ministères de l’Intérieur, de la Santé et des Transports), sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et les syndicats des transporteurs, afin d’arriver à un équilibre compatible entre la rentabilité, l’intérêt et la santé des usagers des transports en commun.

   b/ la reprise des activités économiques.

La reprise des activités économiques a été particulièrement intense, notamment dans les secteurs dits informel et formel.

Le Ministère en charge du Travail a publié une circulaire le 18 mai 2020. Elle édicte les mesures de protection collective et individuelle à mettre en œuvre dans les entreprises et établissements régis par le Code du travail.

Aussi, et pour s’assurer du respect des règles ainsi édictées et éviter la propagation de la maladie, la Coordination Nationale recommande l’intensification des contrôles sur les lieux de travail, afin de faire respecter le port obligatoire du masque et la distanciation sociale.

La Coordination recommande au Comité technique de riposte de renforcer la surveillance épidémiologique sur les lieux de travail ainsi qu’auprès des conducteurs et des contrôleurs des véhicules de transport en commun.

  1. Le fonctionnement des administrations publiques.

La Coordination Nationale réitère sa recommandation aux responsables des administrations publiques de quelque niveau qu’ils soient, à savoir la nécessité de lutter contre toute promiscuité favorable à la circulation du coronavirus.

Avec le déconfinement partiel, les administrations publiques sont donc appelées de manière impérieuse à limiter les effectifs des fonctionnaires et des usagers des services publics dans les locaux de travail des administrations publiques.

Le ministère en charge de la fonction publique est invité, par ces temps d’état d’urgence sanitaire à réorganiser le déploiement des fonctionnaires dans les locaux de travail et à réguler l’accueil des usagers des services publics.

D’autre part, il est fait obligation à toute personne accédant à ces locaux de porter le masque et de le garder tout le temps qu’elle y restera.

Invitée à son tour par le Président de la République à prendre la parole, Mme Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement a, d’entrée de jeu indiqué rappelé la situation de la pandémie au niveau mondial et au niveau africain ; elle a ensuite évoqué la situation épidémiologique de notre pays.

Au 27 mai 2020, le bilan épidémiologique au Congo fait apparaitre 571 cas confirmés :

  • 315 cas à Brazzaville ;
  • 242 à Pointe-Noire ;
  • 6 dans le Kouilou ;
  • 5 dans le Pool ;
  • 1 dans la Bouenza ;
  • 1 dans la Cuvette ;
  • 1 dans la Sangha.

On note que 391 patients sont sous traitement et que 161 personnes sont guéries. Le nombre de décès s’élève, hélas, à 19 personnes.

Poursuivant son propos, la Ministre MIKOLO a fait un point exhaustif sur les infrastructures rendues disponibles pour la lutte contre le coronavirus Covid-19 et sur les conditions de leur mise à niveau dans les prochaines semaines.  

Ce point concernait en premier lieu les infrastructures de prise en charge des malades, à savoir le CHU de Brazzaville, l’Hôpital Municipal Albert LEYONO, l’Hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou, pour Brazzaville ; l’Hôpital Général A. Sicé, l’Hôpital Général de Loandjili, le CSI de Mouissou Madeleine pour Pointe-Noire ; enfin, l’Hôpital Général Edith Lucie Bongo Ondimba d’Oyo.

La Ministre MIKOLO a fait le point des capacités d’accueil des sites pour les cas de Covid-19 asymptomatiques, le complexe hôtelier de la Concorde et quelques autres sites bientôt rendus disponibles à Kintélé, pour Brazzaville.

Enfin, la Ministre de la Santé et de la Population a également présenté un point complet de la situation des commandes des produits, matériels et réactifs d’ores et déjà reçus et en attente, intrants nécessaires à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 (dépistage et traitement de la maladie).

A cet égard, la Coordination Nationale a pris bonne note de l’arrivée, au début de cette semaine, des premières commandes massives de tests de dépistage du Covid-19 et de différents équipements nécessaires à la riposte.

La Coordination recommande aux pouvoirs publics d’accélérer la mise à disposition des tests qui permettront une campagne de dépistage à grande échelle, seule susceptible de permettre de renforcer l’efficacité de la riposte.

La Coordination recommande également que tout soit mis en œuvre pour que les autres commandes attendues soient acheminées au pays dans les meilleurs délais.

C’est ainsi qu’après débat, la Coordination Nationale a décidé :

  1. De la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

Compte tenu de ce qui précède, la Coordination Nationale suggère respectueusement au Président de la République et au Gouvernement d’obtenir du Parlement l’autorisation de proroger, conformément à la Constitution de la République, l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au-delà du 31 mai 2020.

  1. Du maintien des autres mesures.

Toutes les autres restrictions édictées par le Gouvernement demeurent en vigueur.  A titre de rappel, il s’agit :

  • du couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national, de 20h00 à 05h00 du matin ;
  • de la fermeture de toutes les frontières sauf pour les navires, les vols cargos et autres transports des marchandises vers le Congo ou au départ du Congo ;
  • de l’interdiction de rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés ;
  • de la fermeture des crèches, des établissements préscolaires, scolaires, des centres d’alphabétisation, des collèges, des lycées et des universités publics et privés, à l’exception des classes d’examen (CM2, 3ème et Terminale) ;
  • de la fermeture des campus universitaires et des internats ;
  • de la fermeture des bars-dancing, boîtes de nuit et tous les autres établissements de distraction collective ;
  • de la fermeture des hôtels à l’exception de ceux réquisitionnés par les ministères en charge du tourisme et de la santé ;
  • de la fermeture des lieux de culte ;
  • de l’interdiction des rencontres sportives et des spectacles ;
  • de la limitation à cinquante (50) maximum, le nombre des personnes, participant à une veillée mortuaire ou à un enterrement, à condition de respecter strictement toutes les mesures de protection ;
  • de la célébration, dans la plus stricte intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de protection individuelle ;
  • des contrôles sanitaire et de la force publique à l’entrée et à la sortie de Brazzaville et de Pointe-Noire ainsi que des villes frontalières.
  1. De l’édiction de mesures spécifiques.
  • de la mise à disposition prioritaire et urgente des masques fabriqués à l’initiative de l’Etat, aux enseignants et élèves des classes d’examen dont la reprise des cours est fixée au mardi 2 juin 2020 ; à cet égard, la Coordination Nationale lance un appel aux parents en mesure de le faire, de remettre un masque à leurs enfants scolarisés concernés par la mesure de reprise des cours.
  • d’une mesure dérogatoire en faveur des entreprises chargées par les pouvoirs publics de la résolution du problème des infrastructures en zone urbaine, leur permettant d’assurer les réhabilitations rendues strictement nécessaires au-delà des heures de couvre-feu ;
  1. Du reconfinement de la localité de Tchimindzi (district de Tchiamba Nzassi).

Lors de la présentation du plan de déconfinement progressif et par paliers le 16 mai dernier, M. Clément MOUAMBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait annoncé qu’en cas de flambée épidémique nationale ou localisée, les pouvoirs publics pourraient être amenés à procéder à un reconfinement national ou localisé.

Il apparait que les données épidémiologiques en possession de la Coordination Nationale indiquent l’existence d’un foyer d’infection spécifique localisé dans la localité de Tchimindzi, dans le district de Tchiamba Nzassi, lui-même situé dans le département de Pointe-Noire.

Aussi, la Coordination Nationale demande aux autorités compétentes de procéder au confinement total de la localité susmentionnée, selon des modalités à déterminer, et ce dans les délais les plus brefs.

                                                                          Fait à Brazzaville, le 28 Mai 2020

                                                       Pour la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19

Le Ministre de la Communication et des Médias,

                                                                               Porte-Parole du Gouvernement 

PLAN DE DECONFINEMENT RELATIF A LA RIPOSTE CONTRE LE CORONAVIRUS COVID-19

  • Congolaises, Congolais ;
  • Chers Compatriotes ;
  • Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, notre pays n’a pas été épargné par  la  pandémie  à  coronavirus  Covid-19  qui,  depuis décembre   2019,   s’est   transformée   en   une   crise sanitaire planétaire aux conséquences économiques et sociales sans précédent.

Le  Peuple  congolais  est  témoin  des  efforts  déployés par  le  Gouvernement,  avant  et  après  l’apparition  du premier  cas  de  Covid-19  dans  notre  pays  le  14  mars

2020,   efforts   tendant   à   limiter   les   dégâts   de   la pandémie dans notre pays.

Sur   instruction   de   Son   Excellence   Denis   SASSOU N’GUESSO,  Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement a mis en œuvre toutes les mesures préventives d’usage pour limiter l’importation du virus.

Téléchargez ici le plan de déconfinement

 

DEUXIEME DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUR LE COVID-19

Mes chers compatriotes ;

Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au COVID-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.

Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus.

Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.

Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance.

Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger.

Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.

Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire.

Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de COVID-19 dans notre pays.

Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.

Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières.

Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons. La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience.

Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.

La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du COVID-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’Autre, jamais à soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.

  • Mes chers compatriotes ;

Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre.

A l’heure de ce premier bilan, Je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.

Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le COVID-19.

Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.

Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir.

C’est pourquoi Je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur.

J’exhorte les dirigeants politiques et les Organisations de la Société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.

Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises.

A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finance rectificative pour un montant de 100 milliards de Francs CFA.

Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille Francs CFA, répartis comme suit :

– Fonds COVID-19 : 1 milliard 124 millions de Francs CFA ;

– Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille Francs CFA.

Tout en remerciant ces derniers, J’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédié à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le COVID-19.

J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de Francs CFA au Fonds national de solidarité.

  • Mes chers compatriotes ;

Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le COVID-19 afin d’anéantir la chaine meurtrière de propagation.

Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des Présidents des deux Chambres du Parlement, J’ai décidé :

– de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conforment aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ;

– de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;

– la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au CORONAVIRUS ;

– du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;

– du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.

A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies.

L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 Francs CFA.

Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.

Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, J’ai demandé au gouvernent de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.

Le Gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.

Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus-cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelle facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.

Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maitrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques.

Dans le domaine social, Je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40000 dans les départements. La somme totale allouée s’élève à 10 milliards de Francs CFA.

Mes chers compatriotes ;

Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.

Au cas où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par paliers à partir du 16 mai 2020.

La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au COVID-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient.

Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale.

Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet.

– Vive la REPUBLIQUE !

– Vive le CONGO !

COVID-19 : LES CONSEILS CONSULTATIFS NATIONAUX AVEC LE PREMIER MINISTRE

La crise sanitaire mondiale causée par le Covid-19 avec ses effets collatéraux, a bouleversé considérablement les calendriers et agendas de plusieurs organisations et institutions de par le monde.

Au Congo pour protéger la population, le Gouvernement de la République après un premier cas de Covid-19 enregistré le 14 mars dernier, avait pris progressivement un certain nombre de mesures de prévention et de protection du pays, afin de limiter la propagation de ce virus.

Ainsi, devant la virulence manifestée du Covid-19, le 28 mars 2020 le Président de la République Son Excellence Denis Sassou Nguesso, en complément des mesures édictées par le Gouvernement sous ses instructions, avait décidé entre autres :

  • L’instauration de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Le confinement à domicile de l’ensemble de la population, à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ;
  • L’interdiction de circulation du territoire nationale, à l’exception des déplacements jugés essentiels ;
  • La mise en place d’un couvre-feu, de 20 heures à 5 heures du matin ;
  • La création d’un fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, la compensation des pertes de revenus des actifs et l’aide aux personnes vulnérables. Un fonds qui a l’ambition de mobiliser au moins 100 milliards de francs CFA courant avril 2020.

A ce jour, le Ministère en charge de la santé affiche un bilan épidémiologique de 207 testés positifs au Covid-19, 8 décès et 19 guéris.

C’est donc dans un contexte caractérisé par ce qui est mentionné supra que le Premier Ministre Chef du Gouvernement, monsieur Clément MOUAMBA a eu une séance de travail ce mardi 28 avril 2020, avec les Secrétaires Exécutifs des Conseils Consultatifs Nationaux, sur la situation sanitaire du pays qui préoccupe toutes les couches de la société congolaise.

Sans doute un certain nombre de propositions sont restées sur la table du Premier Ministre Chef du Gouvernement.

En marge de la situation sanitaire, la question de restitution des sièges de travail des différents conseils en cours de réfection, ainsi que celle liée à leur installation, ont été abordées avec le Premier Ministre. Il ressort de cet entretien que ces deux situations trouveront leur épilogue juste après le confinement.

Le CCJ.

COMMUNIQUÉ DE LA COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA PANDÉMIE DE CORONAVIRUS.

Il s’est tenu ce jour vendredi 10 avril 2020, de 11h à 14h00, à la Présidence de la République, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, la première réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.
Créée par le décret n° 2020 – 66 du 27 mars 2020, la Coordination nationale de gestion de la pandémie de COVID-19 a pour mission principale de définir et de faire exécuter des politiques et mesures de nature à préserver les vies humaines et atténuer les préjudices sociaux et économiques consécutifs à la pandémie qui frappe le monde entier, et touche notre pays depuis près d’un mois.
La Coordination nationale est assistée par les organes suivants :

 

– Une Task Force sur l’impact économique et social du coronavirus Covid-19, créée par le décret n°2020-60 du 18 mars 2020, ainsi que par d’autres organes voulus par Son Excellence, Monsieur le Président de la République ;
– Un Comité Technique de riposte à la pandémie à coronavirus Covid-19, mis en place par décret n°2020-91 du 30 mars 2020 ;
– Un Comité d’Experts près le Comité national de la riposte à la pandémie à coronavirus Covid-19, institué part décret n°2020-92 du 30 mars 2020.

La Task-Force précitée a quant à elle les attributions suivantes :
– Evaluer périodiquement l’impact du coronavirus (COCID-19) sur le plan économique et social ;
– Evaluer les conséquences économiques et sociales des mesures prises dans le cadre du plan national de préparation et de riposte à l’épidémie de coronavirus (COCID-19) ;
– Faire remonter les informations aux autorités compétentes, notamment le Président de la République et le Premier ministre, chef du Gouvernement ;
– Faire des propositions.

 

C’est dans le cadre réglementaire et conceptuel tel que rappelé que la réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est tenue ce jour. Y ont également pris part les Professeurs Fidèle YALA et Antoine Ange ABENA, respectivement président et vice-président du Comité d’experts.
Trois (3) points étaient inscrits à son ordre du jour, à savoir :
I – Présentation du premier Rapport de la Task Force par son président, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille Public ;
II – Une communication de Mme le Ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement qui a fait le point sur la riposte nationale au coronavirus Covid19 ;
III – L’examen et l’adoption de mesures complémentaires afin de renforcer la lutte contre les effets du Covid-19.

 

I – Présentation du Rapport de la Task Force
Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’Etat, Ministre de l’Economique de l’Industrie et du Portefeuille Public a indiqué que le rapport soumis à l’examen de la Coordination nationale est structuré en deux parties. La première partie traite de la situation nationale au 8 avril 2020, sur les plans sanitaire, social et économique, depuis l’apparition dans notre pays des premiers cas d’infection au COVID-19.
Il s’agit de présenter de manière détaillée la situation sanitaire et de façon générale les situations sociale et économique.
La seconde partie du rapport, tirant les conséquences des analyses faites dans la première partie, a formulé de nouvelles propositions devant aider à mieux lutter contre les effets de la pandémie. Ces mesures ont donc fait l’objet d’une discussion au cours de la présente réunion. Elles seront détaillées un peu plus loin.
Il s’agit de mettre en évidence les premières conséquences enregistrées dans les divers domaines dont la responsabilité administrative incombe aux différents membres de la Task-Force.
Ces domaines sont : la santé, le social, l’économie et la sécurité.

1/ Situation sanitaire au 8 avril 2020.
Neuf (9) indicateurs ont été retenus par la Task-Force, pour permettre à la coordination nationale de suivre l’évolution de la pandémie de COVID-19 dans notre pays. Avec le temps et les nouvelles réalités qui apparaîtront, la liste des indicateurs pourrait s’allonger ou être réduite ou encore subir des modifications substantielles.

A ce jour, les indicateurs se présentent ainsi qu’il suit :
– nombre de dépistages effectués : 640
soit
• Brazzaville : 527
• Pointe-Noire : 25
• Dolisie : 2
• Oyo : 85
• Ouesso : 1
– nombre de cas positifs recensés : 60
soit
• Brazzaville : 47
• Pointe-Noire : 13
– Dont un nombre de cas de transmission locale de : 27
soit
• Brazzaville : 19
• Pointe-Noire : 8
– nombre de sujets contacts (personnes ayant été en contact avec des cas positifs) : 352 , soit
• Brazzaville : 165
• Pointe-Noire : 185
• Dolisie : 2
– nombre de personnes en « quarantaine » : 251
• dans les sites : 251
• à domicile : 0
– nombre de malades admis dans les hôpitaux : 38
soit
• Brazzaville : 25
• Pointe-Noire : 13
– nombre de personnes guéries : 5
soit
• Brazzaville : 3
• Pointe-Noire : 2
– nombre de décès des suites du Covid-19, en hôpitaux ou hors hôpitaux : 5

2/ Situation sociale.

Poursuivant son propos, le Ministre d’Etat ONDONGO a énuméré les principales conséquences sociales générées par la pandémie de COVID-19 telles qu’identifiées par la Task-Force.

Il s’agit notamment de :

– la perte temporaire de milliers d’emplois dans les secteurs formels et informels à cause de l’arrêt total de certaines activités et de la faiblesse des demandes intérieure et extérieure ;
– la perte de plusieurs milliards de francs cfa de revenus (des personnes morales et physiques encore en activités il y a un mois) consécutive à la perte des emplois et à l’arrêt total de plusieurs activités jugées non indispensables (dans l’industrie, le commerce et les autres services) ;
– Un peu plus de 280.000 personnes, toutes causes confondues, verront leur vulnérabilité accrue ;
– Du doublement du nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire principalement en raison du confinement, qui pourrait passer à Brazzaville et à Pointe-Noire de 150.000 à 300.000 ;
– la multiplication des tensions sociales dans plusieurs ménages résultant de la faiblesse voire même de l’absence de revenus pour faire face convenablement aux besoins physiologiques (se soigner, se nourrir, régler les factures de consommation d’eau et d’électricité et payer le loyer pour certains) ;
– la crainte d’une explosion des violences familiales dans le contexte du confinement et de l’oisiveté.

3/ Situation économique.

Le confinement, la principale mesure de lutte contre la pandémie de COVID-19, mis en application dans presque tous les pays du monde, a abouti à l’arrêt de l’essentiel de la production ; il a fortement ralenti la consommation.

Le Congo, notre pays, n’y échappe pas. Cette situation se traduit par :
– une forte baisse des activités économiques qui va probablement entrainer une récession dont le niveau dépendra de la durée du confinement et des capacités humaines, techniques et financières mobilisées à la fin de celui-ci;
– une augmentation exponentielle du chômage sous toutes ses formes – chômage technique notamment – ou encore des congés forcés sans salaire.;
– un effondrement des recettes budgétaires accentué par la baisse drastique des cours du baril de pétrole et un creusement des déficits budgétaire et extérieur, ce dernier étant accentué par la hausse prévisible des importations des produits de santé et d’alimentation creuseront le déficit extérieur.

 

II – Communication de Mme le Ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement sur l’évolution de la riposte nationale au Covid-19.
Invitée à son tour par le Président de la République à prendre la parole, Mme Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre de la Santé, de la Population, de l’a Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement a présenté à la Coordination nationale un bilan d’étape de la riposte opérationnelle nationale à la pandémie de coronavirus Covid-19.

Outre les statistiques évoquées en amont par le rapport fait par la Task Force à la Coordination nationale, il ressort de manière notable que :

– 700 prélèvements pour tests du Covid-19 ont été effectués depuis le 27 février 2020 ;
– Le Congo dispose de six (6) structures opérationnelles de prise en charge des malades sur l’ensemble de son territoire. Ce nombre sera porté à huit (8) après l’achèvement attendu de l’aménagement des sites de Mouissou-Madeleine à Pointe Noire, ainsi que de l’Hôpital de Mfilou ;
– Les sites de quarantaine sont de cinq (5) à Brazzaville, tandis qu’il en existe plusieurs autres sur Pointe-Noire ;
– Il n’existe pas de cas grave parmi les 50 personnes déclarées positives au Covid-19 actuellement prises en charge par les structures sanitaires compétentes ;
– Cet état de fait implique que le protocole thérapeutique appliqué à ces cas est efficace ;
– Les cinq (5) décès qui ont été déplorés ont concerné des cas de détresse désespérés ou arrivés trop tard de structures privées ou de leur domicile ;

Tout en prenant note de ces informations importantes, la Coordination nationale, tout en félicitant les professionnels de santé pour leur abnégation face à une situation toujours plus complexe, exhorte les services compétents à poursuivre leurs efforts de prévention, de pédagogie et de prise en charge, afin de permettre à notre pays d’échapper au péril d’une extension incontrôlable de la pandémie du coronavirus Covid-19.

 

III – Propositions de mesures complémentaires et nouvelles.
Aussi, et compte tenu de ce qui précède, la Coordination Nationale annonce les mesures complémentaires et immédiates suivantes :

1. Mesures d’ordre sanitaire.

– La réquisition de tous les agents de santé actifs et retraités aptes, des étudiants finalistes des écoles paramédicales et de la faculté des sciences de la santé ;
– La réquisition de tous les médicaments et autres produits de santé détenus par les pharmacies commerciales, et considérés comme utiles à la prise en charge du COVID-19.
– L’allocation de primes exceptionnelles à tous les personnels de santé et auxiliaires mobilisés pour la lutte contre le COVID-19.
– La Coordination nationale, en complément des mesures prises récemment par le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation concernant la réduction du nombre de jours ouvrables des marchés domaniaux, recommande vivement aux vendeurs et aux clients de ces marchés le port de masques et de tous accessoires susceptibles de servir de barrières à la propagation du Covid-19

2. Mesures d’ordre social.

– La gratuité de l’eau et de l’électricité pour tous les ménages, sur l’ensemble du territoire national, pendant la période de confinement.
– Le transfert dans les prochains jours, de la somme de 4 milliards de francs cfa aux ménages et personnes pauvres déjà répertoriés dans différentes localités du pays par le ministère en charge des affaires sociales.

3. Mesures d’ordre économique
– L’émission de bons et obligations du Trésor pour abonder les recettes budgétaires et permettre à l’Etat de faire face aux besoins liés à la lutte contre le Covid-19 ;
La Task Force a été d’autre part instruite par la Coordination nationale pour engager toutes les réflexions d’usage afin de lui soumettre dans les meilleurs délais un train de mesures destinées à soulager le monde économique qui souffre de l’arrêt brutal des activités dû à la situation d’urgence sanitaire que le Congo traverse.
Enfin, la Coordination nationale encourage tous les opérateurs économiques, les citoyens et patriotes de notre pays, mais également les bonnes volontés internationales à s’inscrire dans l’élan de solidarité déjà engagé depuis quelques jours, en procédant à tous dons ou actes de générosité qui permettront à notre nation de vaincre cet ennemi mortel qu’est le Covid-19.

 

Fait à Brazzaville, le 10 avril 2020

Pour la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19
Le Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-Parole du Gouvernement

 

 

 

 

 

 

 

LE CONGO ENREGISTRE 45 CAS CONFIRMES DE COVID-19

La maladie à coronavirus, dénommée Covid-19, déclarée officiellement en République du Congo par le Gouvernement le 14 mars 2020 s’installe progressivement au sein de la population congolaise. Le dernier bilan donné ce 04 avril 2020 par monsieur Gilbert NDZIESSI  coordonnateur national de la riposte contre le Covid-19, donne un état épidémiologique de 45 malades, 2 guéris et 5 décès.

Il est à signaler qu’au cours de ces dernières 24 h le nombre total des personnes ayant contacté le numéro vert 34-34 pour des requêtes en lien avec le Covid-19 est 980, avec 371 tests réalisés au bilan présenté supra, avec 4 cas nouvellement enregistrés.

Ainsi l’on note  sur les 45 malades atteints du Covid-19, 32 à Brazzaville et 13 à Pointe-Noire. Sur le plan interne, la transmission locale passe de 11 à 12, pour 8 malades au niveau de Pointe-Noire et 4 à Brazzaville.

Au regard du décor de ce nouveau tableau, il est plus que nécessaire pour les populations d’appliquer les mesures barrières édictées par les autorités sanitaires, ainsi que les décisions de confinement et de couvre feu prises par le Président de la République son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, afin d’éviter la propagation de ce virus.

STOP COVID-19 : RESTONS CHEZ NOUS.

 

Le CCJ