CONSEIL CONSULTATIF DE LA JEUNESSE

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COVID-19 : DES RECOMMANDATIONS DE LA COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA PANDEMIE DE CORONAVIRUS

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie pour la 31ème fois ce Vendredi 10 décembre 2021, de 16h00 à 17h20, par visioconférence et sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

A été invité à se joindre aux Membres de la Coordination Nationale le Professeur Antoine Ange ABENA, président du Comité d’experts.  

Deux (2) points étaient inscrits à son ordre du jour, à savoir : 

    – L’examen du 31ème Rapport de la Task Force à la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 ; 

     – Les recommandations de la Coordination Nationale.  

    I/ – DE L’EXAMEN DU 31ème RAPPORT DE LA TASK FORCE PRES LA COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA PANDEMIE DE CORONAVIRUS COVID-19.  

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Firmin AYESSA, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Président de la Task Force, abordant la situation épidémiologique mondiale, a indiqué que la situation de la pandémie à Covid-19 se caractérise par la persistance de sa gravité et l’apparition de nouveaux variants, tel que le variant dit « Omicron », ce qui a amené certains pays à prendre des mesures de restriction, dont certaines ont même conduit à un reconfinement. Le monde compte à ce jour 262 909 940 cas confirmés et 5 224 758 décès, soit un taux de létalité de 1,99%.

  • Sur les sept (7) derniers jours, la région Afrique a enregistré 568 811 cas confirmés et 6 871 décès.
  • Au Congo, la situation épidémiologique au 06 décembre 2021 indique 117 cas confirmés, 292 770 personnes testées, 1 568 cas actifs et 359 décès, pour un taux de létalité de 1,9%, ce dernier taux se situant légèrement en dessous de la moyenne africaine.

L’évolution des cas confirmés et des décès dans la période de mise en œuvre de l’opération coup de poing, qui couvrait 45 jours ouvrables, se présente ainsi qu’il suit :

  • 46 072 personnes ont été testées, soit en moyenne 1024 par jour ; il y a encore à ce niveau un grand gap par rapport à l’objectif de 3 000 tests par jour ;
  • la tendance des cas confirmés est à la baisse, passant de 446 cas le 18 octobre à 50 cas le 06 décembre 2021 ;
  • Un total de 126 décès a été enregistré sur la période, pour un taux de létalité moyen de 4,10% ;
  • Il faut noter que le pays a recensé un seul décès au cours des 7 derniers jours ainsi que 14 nouvelles contaminations en moyenne par jour.

Depuis le début de l’opération coup de poing Covid-19, le taux de positivité connaît une baisse régulière, alors que le taux de létalité connaît une évolution en dents de scie.

Poursuivant son propos, le Ministre d’Etat AYESSA, Président de la Task Force a fait un point de l’opération « coup de poing », lancée le 18 octobre 2021 par le Premier Ministre, Chef du gouvernement pour une durée de 45 jours ; il a rappelé que cette opération avait pour objectif d’endiguer la troisième vague qui commençait à déferler sur notre pays et ce grâce au renforcement significatif  de la riposte, déclinée en sept piliers principaux.

L’évaluation du niveau d’exécution du pilier phare, à savoir la vaccination des populations, à la date du 06 décembre 2021 s’est effectuée en tenant compte de l’objectif de vacciner complètement 750 000 personnes au terme des 45 jours fixés.

A cet égard, les résultats suivants ont été observés :

  • 019 personnes complètement vaccinées en 45 jours, soit en moyenne 6 622 personnes par jour ;
  • le niveau de réalisation de l’objectif vaccinal de l’opération coup de poing est de 39,73% sur la cible de 750 000 personnes ;
  • à la date du 06 décembre 2021, le nombre de personnes complètement vaccinées, depuis le lancement de la vaccination en mars 2021, est de 546 708, soit une couverture vaccinale nationale de 15,92%sur la population cible (3 433 294 = 60% de la population totale) ; rapportée à la population totale (5 722 158), la couverture est de 09,55%.

En définitive, l’opération coup de poing Covid-19, après 45 jours de mise en œuvre, si elle a permis d’augmenter de manière significative le nombre de personnes totalement vaccinées, n’a pas permis d’atteindre l’objectif fixé de 750.000 personnes vaccinées. 

Pour atteindre l’objectif du « pilier vaccination », soit 451 981 personnes supplémentaires à vacciner et sur la base de la cadence actuelle de 6 622 personnes par jour, un délai d’au moins 68 jours supplémentaires est nécessaire.

Pour la suite, la Coordination Nationale appelle les Congolaises et Congolais à se convaincre que la seule porte de sortie de la crise sanitaire que nous vivons, outre le strict respect des gestes barrières, est notre vaccination massive, seul moyen d’atteindre l’immunité collective. A cet effet, il convient :

  • d’améliorer les performances des sites de vaccination (mobiles et fixes)
  • de renforcer le contrôle de pass-sanitaire au niveau des entrées et sorties de Brazzaville et Pointe-Noire ;
  • d’amplifier le contrôle des pass-sanitaires dans l’administration publique et dans le secteur privé par les cellules de veille déjà installées.

In fine, l’opération coup de poing Covid-19, au regard des données analysées, même si l’objectif de vaccination assigné n’a pas été complètement atteint, a contribué́ à améliorer sensiblement la situation vaccinale du Congo, en permettant de vacciner plus de personnes en 45 jours (298 019 personnes) que durant la période allant de mars à novembre 2021, soit 7 mois (248.689 personnes).

Passant en revue les 6 autres piliers de l’opération « Coupo de poing », la Coordination Nationale a relevé les points suivants :

  1. – mobilisation sociale et communication sur les risques de contracter la maladie ainsi que sur la vaccination : il importe de poursuivre la riposte en veillant à stimuler davantage l’engouement des populations à se faire vacciner par :
  • une meilleure coordination des actions de communication ;
  • une meilleure identification des populations cibles, de même que les moyens et les agendas pour les atteindre ;
  • une intensification de la campagne de proximité ;
  • une poursuite de la sensibilisation par les médias.

    b)- laboratoire et recherche : l’objectif de ce pilier était de passer de 1 000 tests à 3.000 tests par jour. La Coordination Nationale acte les points d’amélioration suivants :

  • contracter avec les laboratoires privés pour une meilleure synergie dans le traçage des variants ;
  • mettre en place une équipe multidisciplinaire pour suivre les comportements des vaccinés ;
  • surveiller les personnes qui entrent au Congo et qui sont testées positives pour en déterminer les variants.

    c)- prise en charge des malades de Covid-19 : la prise en charge s’est améliorée, effort conjugué à la décongestion des sites d’accueil des malades et de la baisse du nombre de décès ; la révision des protocoles thérapeutiques et la formation des agents au maniement des équipements ont produit des effets bénéfiques. Cette expérience doit être relayée dans les centres privés, pour une couverture plus large.

    d)- renforcement de la coordination des interventions et leadership.  

Ce pilier devant assurer la coordination et le leadership du comité technique de la riposte, l’implication de tous les acteurs concernés selon leurs différents niveaux d’intervention est à renforcer. 

    e)- surveillance épidémiologique : elle visait à redynamiser le suivi des contacts et des alertes concernant la pandémie à Covid-19. A cet effet, la Coordination Nationale recommande de renforcer le listage des cas et produire une base de données correspondante ; de mieux coordonner la gestion des alertes et le suivi des contacts et de mieux tracer les variants par une amplification des opérations de séquençage.

    f)- contrôle du respect des mesures de prévention : après avoir pris note des éléments d’évaluation présentés, qui documentent l’action de la force publique, dans les deux grandes villes, Brazzaville et Pointe-Noire, à savoir :

  • 3 036 personnes interpellées et gardées à vue pour la nuit;
  • 5234 personnes rappelées à l’ordre  ;
  • 186 véhicules immobilisés (véhicules mis en fourrière) ;
  • 149 motocyclettes immobilisées (motos mis en fourrière) ;
  • 10 769 prélèvements de la température corporelle (au niveau des points d’entrées/sorties) ;
  • 10386 véhicules contrôlés aux points d’entrées/sorties ;
  • accompagnement de 51 enterrements dignes et sécurisés (EDS) ;
  • 841 patrouilles effectuées ;
  • 34 espaces de danse démantelés.

La Coordination Nationale a globalement noté les éléments suivants :  

  1. La mise en œuvre de l’opération coup de poing a permis, couplée à d’autres facteurs, la baisse de la contamination et du nombre de décès. Cette tendance s’explique certainement par l’effet conjugué des actions mises en œuvre dans le cadre de l’ensemble des piliers ;
  1. Il convient de capitaliser les acquis de l’opération « coup de poing Covid-19 » et s’atteler à remédier aux faiblesses enregistrées ;
  1. La disponibilité du nombre de vaccins nécessaires permettra, grâce à l’amplification de la riposte, d’atteindre l’objectif d’immunité collective des populations.

    II/ – DES RECOMMANDATIONS DE LA COORDINATION NATIONALE.  

  1. MESURES NOUVELLES

La Coordination Nationale note avec satisfaction que l’Opération coup de poing a rempli son office, à endiguer puis stopper la tendance dangereuse qui nous conduisait, début octobre 2021, à une troisième et forte vague de la pandémie dans notre pays.

La Coordination Nationale recommande donc l’arrêt de l’opération « coup de poing », tout en invitant les autorités compétentes à capitaliser sur ses acquis, notamment le fait de poursuivre la politique de puissante incitation à la vaccination, afin que notre pays atteigne au plus vite le taux d’immunité collective qui nous permettrait de sortir de la pandémie ; 

La tendance épidémiologique baissière, principal acquis de l’opération coup de poing,  amène les pouvoirs publics à procéder à l’assouplissement de certaines mesures.

Ces assouplissements, qui répondent à la résilience de notre peuple face à la pandémie, ne préjugent pas du fait que la crise sanitaire persiste et qu’elle oblige chacune et chacun d’entre nous à redoubler de vigilance, par le respect des mesures barrières et par le choix de la vaccination.

La Coordination Nationale recommande d’ailleurs que la période qui s’ouvre à partir de sa 31ème Réunion de ce jour soit évaluée lors des premiers jours de janvier 2022. Si ces assouplissements ne se traduisent pas par un rebond de la pandémie, et ce grâce à la discipline de tous et de chacun, ils seront maintenus ; dans le cas contraire, les pouvoirs publics se réserveront alors la possibilité de prendre de nouveau des mesures de restriction.

Voici donc ces assouplissements :

  1. Les mariages, civils, coutumiers, religieux ainsi que les dots sont de nouveau autorisés sur l’ensemble du territoire national, dans le respect des mesures barrières ;
  2. le couvre-feu, qui était fixé de 20h à 5h du matin pour les week-ends et jours fériés à Brazzaville et Pointe-Noire, sera désormais de 23h à 5h du matin, comme pour les autres jours de la semaine. Le couvre-feu est donc fixé de 23h00 à 5h00 du matin tous les jours de la semaine, du lundi au dimanche inclus. Cette mesure entre en vigueur dès ce samedi 11 décembre 2021;  
  3. Les marchés domaniaux sont autorisés à ouvrir 6 jours sur 7 au lieu de 5 jours sur 7 ;
  4. Les promenades en groupe sur les voies et espaces publics, sous condition du port des masques, sont désormais autorisées ;

La Coordination Nationale a également décidé de mesures ponctuelles et exceptionnelles liées aux fêtes de fin d’années.

Ainsi, la Fête de Noël et de la Nativité, qui se déroulera dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 décembre 2021, ne connaitra pas de couvre-feu. Les Congolaises et les Congolais pourront ainsi célébrer leur réveillon, dans le respect des mesures barrières, notamment du port du masque en extérieur, bien entendu. Le couvre-feu sera de nouveau en vigueur le samedi 25 décembre 2021 à partir de 23h00.

De même, le réveillon de la Saint-Sylvestre se fera sans couvre-feu, dans les mêmes conditions que pour le réveillon de Noël. Ainsi, les Congolais pourront fêter la nouvelle année du vendredi 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022, dans le respect des mesures barrières là également. Le couvre-feu sera rétabli à partir du samedi 1er janvier 2022 à 23h00.

  • Mesures à renforcer :
  1. l’obligation pour tous les agents et usagers de produire leur « pass sanitaire », preuve de leur vaccination pour accéder dans les services administratifs publics ou privés sera rigoureusement appliquée.
  2. la force publique, sur la lancée de ce qui a été accompli durant l’opération coup de poing, va poursuivre et amplifier le contrôle des mesures de prévention et de respect des mesures barrières, ce qui a contribué à la tendance à la baisse des taux de positivité et de létalité ;
  3. En raison de l’apparition du nouveau variant Omicron et selon l’avis des experts notifié à cet effet :
  • la surveillance aux frontières, particulièrement dans les aéroports, sera fortement renforcée ;
  • le dépistage par le couplage d’un test antigénique rapide et d’un test RT-PCR de confirmation sera amplifié ;
  • les personnes testées positives devront être strictement mises en quarantaine.

Pour la mise en œuvre de ces mesures, les ministères de la santé, de la sécurité et de l’ordre public, des transports et des affaires étrangères travailleront en étroite collaboration. 

  1. les actions de mobilisation et communication de masse, notamment les actions de communication de proximité, devront être fortement renforcées pour parvenir aux objectifs visés d’immunité collective avec une couverture de 30% en fin décembre 2021 et 60% en juillet 2022. Pour y répondre, le pays dispose aujourd’hui de 143.549 doses tous vaccins confondus et attend de la partie chinoise 1.000.000 de doses de vaccin Sinopharm.

Enfin, les mesures suivantes sont reconduites.

  1. MESURES RECONDUITES
  • Proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours à compter du 12 décembre 2021 ;
  • Maintenir le port obligatoire et conforme du masque de protection ;
  • Faire observer, partout et par tous, toutes les mesures barrières ;
  • Poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention ;
  • Recommander à toutes les catégories socio-professionnelles cibles de la vaccination de se faire vacciner et inviter les employeurs tant publics que privés à inciter leurs employés à en faire autant ;
  • Organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination ;
  • Organiser les conditions d’un dépistage systématique des voyageurs venant de l’étranger aux points d’entrée de notre pays ;
  • Réaliser régulièrement des tests rapides antigéniques nasopharyngés dans tous les départements du pays pour le dépistage de routine de la Covid-19 ;
  • Maintenir l’interdiction de l’utilisation des tests rapides antigéniques salivaires dans les points d’entrée et de sortie du territoire ;
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test RT-PCR négatif de moins de 72h au plus pour tous les passagers au départ et à l’entrée du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans ;
  • Organiser la mise en quatorzaine, à leurs frais, à Brazzaville et à Pointe-Noire, des personnes en provenance de pays à forte circulation des variants ;
  • Obliger, sous peine de forte amende, les transporteurs en commun (autocars, taxis, trains, bateaux, hélicoptères et avions) et privés (voiture, bateaux et avions privés) à respecter la distanciation physique et à exiger de tout passager à bord le port conforme du masque de protection individuelle ;
  • Exiger des gérants des bars, restaurants et autres lieux de rassemblement à privilégier l’accueil des clients ou du public en extérieur et à aérer les espaces d’intérieur lorsqu’ils reçoivent de la clientèle ou du public ;
  • Faire respecter les gestes barrières pendant le déroulement de tout événement familial, notamment les mariages, veillées funèbres, levées de corps et obsèques, situations particulièrement propices à la contamination à la Covid-19 ;
  • Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse ;
  • Autoriser la reprise des entrainements et des compétitions de sports collectifs, tout en invitant les autorités compétentes, notamment les fédérations sportives, à s’assurer que le nombre de personnes autorisées à y assister soit de 50 personnes au maximum.
  • Rendre obligatoire le test RT-PCR pour tous les passagers en provenance de l’étranger.

Source :  Coordination Nationale de Gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19

CCJ ET UNOC SUR LA PROBLEMATIQUE DE L’EMPLOYABILITE DES JEUNES

L’accès des jeunes dans les entreprises est l’un des sujets de préoccupation majeur des jeunes congolais en quête d’emplois. Celui-ci a fait partie des questions soulevées, lors de la rencontre entre le Docteur Jean Daniel OVAGA, Président de l’Union des Opérateurs Economiques du Congo (UNOC) et monsieur Juste Bernardin GAVET, Secrétaire Exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, le mardi 30 novembre 2021.

Pour le Président de l’UNOC, les jeunes ont pleinement leur place dans le monde de l’entreprenariat et dans l’environnement de l’entreprise, mais pour cela, il faut un meilleur encadrement possible, par la formation aux métiers et à la  rédaction des produits, condition sine qua non pour l’obtention des crédits auprès des banques.

Tout en saluant la nouvelle dynamique impulsée par le  premier patronat congolais, monsieur Juste Bernardin GAVET a indiqué au patron des patrons la difficulté des jeunes congolais à obtenir des stages en entreprise, il s’est inquiété aussi de l’exigence d’une si grande expérience professionnelle sur les offres d’emplois de plusieurs entreprises, constituant à ce jour un frein pour l’accès en entreprise pour plusieurs jeunes, en particulier les nouveaux diplômés, surtout s’ils n’ont jamais eu l’opportunité de bénéficier des stages d’imprégnation et d’immersion en entreprise.

C’est donc dans le but de mener un plaidoyer commun auprès des autorités compétentes, sur les questions d’emplois des jeunes, que l’UNOC et le Conseil consultatif de la jeunesse entendent travailler ensemble.

Le CCJ

OUVRAGE “ETRE ETABLI DANS LA GLOIRE” PRESENTE AU SECRETAIRE EXECUTIF DU CONSEIL CONSULTATIF DE LA JEUNESSE

Monsieur Tony-Branly NZIKOU BEAUSSANGO, membre de l’assemblée générale du Conseil Consultatif de la Jeunesse au titre des confessions religieuses, a été reçu en audience par monsieur Juste Bernardin GAVET, Secrétaire Exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, le mercredi 25 novembre 2021 axée sur la présentation de son ouvrage intitulé ‘’ETRE ETABLI DANS LA GLOIRE’’, troisième ouvrage de sa gibecière littéraire.

Dans cet ouvrage, l’auteur met à la disposition du grand public les clés qui permettent à chacun de découvrir son potentiel jusqu’à atteindre sa sphère de compétence. Car nombreux sont ceux qui exercent de l’activité dans des secteurs qui ne sont pas leurs domaines de prédilection, ce qui ne permet souvent à ceux-ci d’être heureux dans leurs entreprises a dit en substance Tony-Branly NZIKOU BEAUSSANGO. Ce dernier estime que le plus important ce n’est pas toujours d’arriver au sommet, mais plutôt de se maintenir, en vue d’influencer positivement plusieurs générations. Mais pour cela, il faut abolir le paradigme des diplômes pour laisser la place à la valorisation du potentiel de chaque jeune, une démarche qui permettrait de créer plus de richesses, a-t-il renchéri.

Monsieur Juste Bernardin GAVET a félicité monsieur Tony-Branly NZIKOU BEAUSSANGO, pour l’ensemble de ses productions artistique et intellectuelles. Il a indiqué par ailleurs, qu’il faut dans le contexte actuel adopter un modèle sociétal basé sur les compétences, car il y a des jeunes qui réalisent des exploits dans des domaines précis, sans forcément bénéficier d’une haute condition de formation.

Enfin, le Secrétaire Exécutif du Conseil Consultatif de la Jeunesse a exhorté l’auteur a organisé des conférences sur les problématiques portées par cet ouvrage, en vue d’édifier plusieurs jeunes.

Le CCJ

CCJ A LA 1ERE EDITION DE LA REMISE DE LA BOURSE “FEMMES ET SCIENCES” DE LA FCRM

Le Secrétaire Exécutif du Conseil consultatif de la Jeunesse, Monsieur Juste Bernardin GAVET a pris part le vendredi 12 novembre à Brazzaville à la 1ère  édition  de  la remise de bourse aux étudiantes scientifiques par le programme ‘’femmes et sciences’’ initié depuis 2012 par la fondation pour la recherche médicale(FCRM). Aux côtés des autres secrétaires exécutifs des conseils consultatifs nationaux à savoir de la société civile et de la femme et d’autres personnalités comme le Pr Théophile Obenga.

Tout en saluant cette initiative, Juste Bernardin Gavet, Secrétaire Exécutif du Conseil consultatif de la Jeunesse a eu l’honneur pour la circonstance de remettre un des 9 prix aux heureuses récipiendaires.

Cette première édition de  remise de bourse aux jeunes femmes scientifiques qui a eu pour thème : «Faire de la science une ambition féminine » a permis à la fondation congolaise pour la recherche médicale, initiatrice du programme ‘’femmes et sciences’’  de récompenser 7 étudiantes en master 1 et 2 en master 2 toutes, de l’université Marien Ngouabi.

Par la même occasion, un prix d’encouragement scientifique, visant à reconnaitre des scientifiques congolaises ayant conduit un travail de recherche exceptionnel ou de prometteur pour la communauté et les encourager à poursuivre leur carrière scientifique a été décerné au docteur Lydie Stella Koutika.

Se basant sur le thème 2021 du programme ‘’femmes et sciences’’, la professeure Francine Ntoumi, présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a appelé les femmes scientifiques à avoir de l’ambition d’abord pour elles-mêmes, mais aussi pour le pays. Car dit-elle, le Congo a besoin de la science pour se développer et la science a besoin de la femme congolaise.

Cette récompense de la fondation congolaise pour la recherche scientifique se traduira par une bourse mensuelle qui sera une aide pour ses jeunes filles afin qu’elles puissent se consacrer paisiblement et pleinement à leurs études.

LE CCJ

SEANCE DE TRAVAIL ENTRE LES EXPERTS DE LA BANQUE MONDIALE ET LES CONSEILS CONSULTATIFS NATIONAUX

A la demande du Groupe de la Banque Mondiale(GBM) en République du Congo, s’est tenue le mardi 09 novembre 2021 à Brazzaville, une séance de travail entre les experts de la Banque Mondiale et les Conseils Consultatifs Nationaux, sous les auspices de madame Korotoumou Ouattara, Représentante Résidente du Groupe de la Banque Mondiale en République du Congo.

Cette rencontre, qui vient de poser des jalons d’une collaboration féconde entre le Groupe de la Banque Mondiale (GBM) et les Conseils Consultatifs Nationaux, intègre les consultations publiques des acteurs avec Banque Mondiale, sur la revue à mi-parcours du Cadre de Partenariat Pays 2020-2024 entre la République du Congo et le Groupe de la Banque Mondiale (GBM).

Il est à noter que le Cadre de Partenariat Pays entre le Congo et la Banque Mondiale est structuré sur deux axes stratégiques, à savoir :

  • Le renforcement de la gestion économique, afin de créer un climat plus favorable à une croissance tirée par le secteur privé ;
  • Le Développement du capital humain et le renforcement de la résilience pour l’inclusion sociale et la croissance durable.

Ainsi, au cours cette rencontre, les Conseils Consultatifs Nationaux ont apporté leur contribution sur l’appréciation à mi-parcours du CPP, à travers certaines suggestions, en vue permettre des meilleurs ajustements de celui-ci.

Le CCJ

PREOCCUPATIONS DES JEUNES DE LA LEKOUMOU SUR LA TABLE DU CCJ

Après Madingou dans le département de la Bouenza, le secrétariat exécutif permanent  du Conseil Consultatif de la Jeunesse a échangé avec les jeunes de la Lékoumou en général et de ceux de Sibiti en particulier, le samedi 30 septembre 2021.

Un chapelet de doléances liées à la situation socio -éducative des jeunes qui demeure jusqu’ici précaires, a été mis en évidence sur la table du Secrétariat exécutif permanent  du Conseil Consultatif de la Jeunesse. Les jeunes de Sibiti sans langue de bois ont abordé  tous les sujets préoccupants qui entravent le développement de leur contrée.

Un ensemble de doléances recueillis par le secrétariat exécutif permanent  du Conseil Consultatif de la Jeunesse qui pour sa part mènera un plaidoyer auprès des autorités compétentes.

Voulant s’assurer également qu’aucune couche juvénile ne soit laissée pour compte lors de leur périple dans la partie méridionale du pays , Juste Bernardin Gavet et sa délégation sont allés à la rencontre des jeunes autochtones vivant à 5 km de la ville de Sibiti. La cohabitation entre les bantous et les autochtones demeure un défis à relever, ajouter à cela les difficiles conditions d’études, et le l’accès aux soins de santé de qualité pour cette couche de la population qui est estimée à plus de 200 sur 500 habitants dans ce  quartier de Sibiti.

Lors de cette rencontre citoyenne, les jeunes venus de différentes localités   du département de la  Lékoumou ont été également invités à se prémunir contre le coronavirus, un appel lancé  par le secrétaire Exécutif du Conseil Consultatif de la Jeunesse, Juste Bernardin Gavet en mission de travail au du 28 au 30 octobre.

La visite de travail du secrétariat exécutif permanent du Conseil Consultatif de la Jeunesse  dans cette partie du pays a  en effet permis à Juste Bernardin Gavet et ses collaborateurs de s’imprégner des réalités et des attentes des jeunes qui constituent une part active de la population Congolaise.

Le CCJ

 

CCJ AU LANCEMENT DE LA DEUXIEME SESSION DU CONSEIL NATIONAL DE LA PSEEC

La deuxième session du Conseil National de la Planche du Salut des Elèves et Etudiants du Congo, prévue du 04 au 05 novembre 2021, a été lancée le jeudi 04 novembre 2021 au lycée de la révolution à Brazzaville par monsieur Athanase-Jaurès MOUSSOUNGOU, Directeur de Cabinet du Secrétaire Exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, représentant monsieur Juste Bernardin GAVET.

Le thème de cette session, à savoir : Défis d’amélioration du système éducatif, procédure syndicale de revendication et combat des jeunes filles ; est une interpellation des pouvoirs publics, afin de trouver des solutions aux problématiques de l’inadéquation formation/emploi, de la violence en milieu scolaire et estudiantin ainsi qu’à celle du harcèlement sexuel dont sont victimes certaines jeunes filles à l’école.

 Parmi les allocutions prononcées, il est à noter également celle de Carmel KOUMBA, Président National sortant de la Planche du Salut des Elèves et Etudiants du Congo, qui a remercié l’ensemble des membres de cette association pour tout le soutien qu’ils lui ont apporté tout le temps de sa mandature.

 Pour sa part, monsieur Athanase-Jaurès MOUSSOUNGOU, ouvrant les présentes assises, a signifié aux jeunes élèves et étudiants que faire le choix de défendre les intérêts moraux et matériels des élèves et étudiants est un don de soi que l’on fait au service de l’intérêt général. Une tâche noble, mais qui toutefois ne doit pas être confondue à l’activisme politique, car une association des élèves et étudiants n’est pas un parti politique, ni un démembrement de celui-ci.

Profitant de cette tribune, il a exhorté les membres de la PSEEC à travailler aux côtés des pouvoirs publics pour lutter ensemble contre la violence, le grand banditisme, la corruption, la concussion, la fraude, le harcèlement sexuel et bien d’autres antivaleurs en milieu scolaire et estudiantin.

Le CCJ

CCJ AU COEUR DES REALITES DES JEUNES DE LA BOUENZA

Le secrétariat exécutif permanent du conseil consultatif de la jeunesse (CCJ), conduit par son secrétaire exécutif Juste Bernardin GAVET est à la conquête de l’hinterland pour s’imprégner des réalités des jeunes suivant les spécificités de chaque localité du Congo.  

A Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza face aux jeunes, le secrétaire exécutif du CCJ avant d’être mis au parfum des conditions socio-professionnelles et d’études dans cette partie du pays, a débuté l’échange par la présentation de son institution.

Considéré comme un interface entre les pouvoirs publics et la jeunesse congolaise sur des questions liées au plein épanouissement de celle-ci, le secrétariat exécutif permanant du conseil consultatif de la jeunesse a  recueilli au cours de cet échange marqué par l’acte symbolique de remise des doléances des jeunes de la Bouenza, les  suggestions sur les questions de pratiques agricoles encore rudimentaires, de santé, d’éducation et de banditismes qui sont  loin de favoriser le développement de ce département.

Dans la périphérie de Madingou, se développe une culture maraichère qui s’étend sur environ un hectare. C’est une plantation des aubergines violettes, initiative portée par le groupement des maraichers uni de Madingou, mais la  pratique agricole demeure rudimentaire, ce qui  constitue un frein  à  l’intégration des  jeunes dans le secteur.  A cet effet le secrétariat exécutif permanent du CCJ est allé sur le terrain pour s’imprégner de la pratique agricole dans cette partie du pays.

Au terme des échanges, le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil consultatif de la jeunesse a pris acte des préoccupations présentées par les jeunes et a promis les faire parvenir à la table du gouvernement de la République.

Ce séjour de travail du secrétariat exécutif permanant du  CCJ à Madingou du 27 au 29 octobre 2021 ponctué également sur la sensibilisation à la vaccination contre la covid-19,   est une suite logique des missions réalisées à  Ouesso, Owando et EWO dans la partie septentrionale du Congo en novembre 2020.

Le CCJ

 

PROJET UNIONLAB PRESENTE AU MINISTRE EN CHARGE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

Une délégation du Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil consultatif de la jeunesse conduite par Armel Séverin MAOUAKANY, Secrétaire au Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil Consultatif de la Jeunesse a conduit les responsables de l’association Traits d’Union auprès de monsieur Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes et Télécommunications et de l’Economie numérique ce mardi 26 octobre 2021.

La création d’un laboratoire de fabrication numérique( Fablab), afin de créer un écosystème favorable à l’innovation technologique et promouvoir des formations orientées métiers. Ceci pour pallier à la récurrente situation de l’inadéquation formation/emploi a été le contenu principal de cette rencontre.

L’occasion était tout indiquée pour ces jeunes porteurs de projet, de solliciter auprès du Ministre, l’appui du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques( FASUCE), en vue de faciliter la mise en place du laboratoire.

Monsieur Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes et Télécommunications et de l’Economie numérique n’a pas tari des mots  pour saluer cette initiative. Le Congo pourra voir dans un avenir proche la création de son tout premier Laboratoire numérique. Un projet innovant, salutaire car pourvoyeur d’emplois .

Pour rappel ce projet UnionLab, est accompagné par un certain nombre de partenaires, dont universcience et l’université de Massachusetts à Boston aux USA.

Le CCJ

VERS L’IMPLANTATION DU LABORATOIRE DE FRABICATION NUMERIQUE A L’UDSN

Dans le cadre du suivi et de l’accompagnement des jeunes congolais porteur du projet UnionLab, relatif à la création d’un laboratoire de fabrication numérique, le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil consultatif de la jeunesse s’est entretenu avec monsieur Ange Antoine ABENA, Président de l’Université Denis SASSOU N’GUESSO(UDSN), cle vendredi 22 octobre 2021 à Kintélé.

Après présentation du projet UnionLab, monsieur Ange Antoine ABENA, a salué cette initiative qui  rentre en phase d’étude pédagogique et pourrait poser ses bagages à l’UDSN dans les jours avenirs.

Il est à rappeler que le projet UnionLab est l’initiative de l’association Traits d’Union qui travaillent en partenariat avec Universciences( France) et l’Université de Massachusetts à Boston aux USA. Ce projet vise à créer un laboratoire de fabrication numérique en République du Congo, afin de permettre aux jeunes congolais de s’approprier d’avantage les métiers innovants qu’offrent à ce jour l’univers du digital et les technologies de pointe.

LE CCJ